Date de parution: Septembre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 336 pages
ISBN: 9782207117552
Titre VO: The Chronology of Water
Traduction: Guillaume-Jean Milan
Quatrième de couverture: Nageuse depuis sa plus tendre enfance et espoir pour les Jeux
olympiques, Lidia cherche à tout prix à échapper à un univers familial
malsain et oppressant, entre un père alcoolique et une mère dépressive.
Elle accepte une bourse sportive pour entrer dans une université au
Texas, mais est renvoyée aussi sec pour consommation de drogues et
d’alcool. Lidia décide alors de participer au projet d’écriture de Ken
Kesey, auteur culte de Vol au-dessus d’un nid de coucou, car, elle en est convaincue, l’écriture est sa vocation.
Mon avis: Un livre qui me laisse encore une fois une drôle d'impression! J'ai aimé certains éléments, d'autres moins...
Pour tout dire, dès lecture de la première page, je me suis prise une vraie claque! L'auteur entame son récit de façon directe, sans détour et ce premier passage du texte est particulièrement dur. Elle nous livre la mort de sa fille avec des détails qui font froid dans le dos. Tout de suite ma première impression a été whaouh, dans quoi je me suis lancée??! Je pense que je ne m'atttendais pas du tout à ce commencement et ce ton.
La suite n'est pas moins douloureuse...En effet, Lidia a connu l'inceste durant son enfance. Son père la violait ainsi que sa soeur, plus âgée qu'elle. Dès qu'elle a pu, sa soeur a quitté la maison pour aller à la fac. Elle perd alors sont seul point d'ancrage et se retrouve seule, face à un père dont elle a peur et une mère qui se noie dans l'alcool.
Ce que j'ai ressentie à la lecture de ce livre est la rage qu'elle éprouve envers son père. Une colère terrible et compréhensible qui va l'amener à aller au bout d'elle-même. J'ai éprouvé de l'empathie pour elle, comment ne pas en ressentir quand on voit l'enfance qu'elle a eu. Mais malheureusement, certains passages ont suscités mon incompréhension.
Pendant son entrée à la fac, elle va connaître l'alcool, la drogue et les relations sexuelles sans lendemain. Sa vie va d'ailleurs se résumer à ça pour ainsi dire. Au début je me suis dit, "bon elle emploie pleins de mots crus, vulgaires et j'en passe pour montrer sa déchéance..." oui mais non. Par la suite, cette vulgarité continue et s'amplifie même! Le passage sur les SM m'a bien marqué! Là, je me suis demandé si c'était indispensable et ma réponse est non. Un effet raté.
Le style d'écriture est particulier, beaucoup d'effets de style mais encore une fois, à un moment donnée c'est trop. J'ai eu le sentiment au final, qu'elle avait pleins d'effets en stock et voulait absolument tous les caser. Une écriture plus simple aurait été au service de ce qu'elle avait a nous raconter.
En bref, un livre qui traite de l'autodestruction avec en toile de fond le thème de l'eau. Et, du retour à la surface grâce à l'écriture. Malgré quelques éléments négatifs voilà ce que je retiendrais de ce livre.
Pour tout dire, dès lecture de la première page, je me suis prise une vraie claque! L'auteur entame son récit de façon directe, sans détour et ce premier passage du texte est particulièrement dur. Elle nous livre la mort de sa fille avec des détails qui font froid dans le dos. Tout de suite ma première impression a été whaouh, dans quoi je me suis lancée??! Je pense que je ne m'atttendais pas du tout à ce commencement et ce ton.
La suite n'est pas moins douloureuse...En effet, Lidia a connu l'inceste durant son enfance. Son père la violait ainsi que sa soeur, plus âgée qu'elle. Dès qu'elle a pu, sa soeur a quitté la maison pour aller à la fac. Elle perd alors sont seul point d'ancrage et se retrouve seule, face à un père dont elle a peur et une mère qui se noie dans l'alcool.
Ce que j'ai ressentie à la lecture de ce livre est la rage qu'elle éprouve envers son père. Une colère terrible et compréhensible qui va l'amener à aller au bout d'elle-même. J'ai éprouvé de l'empathie pour elle, comment ne pas en ressentir quand on voit l'enfance qu'elle a eu. Mais malheureusement, certains passages ont suscités mon incompréhension.
Pendant son entrée à la fac, elle va connaître l'alcool, la drogue et les relations sexuelles sans lendemain. Sa vie va d'ailleurs se résumer à ça pour ainsi dire. Au début je me suis dit, "bon elle emploie pleins de mots crus, vulgaires et j'en passe pour montrer sa déchéance..." oui mais non. Par la suite, cette vulgarité continue et s'amplifie même! Le passage sur les SM m'a bien marqué! Là, je me suis demandé si c'était indispensable et ma réponse est non. Un effet raté.
Le style d'écriture est particulier, beaucoup d'effets de style mais encore une fois, à un moment donnée c'est trop. J'ai eu le sentiment au final, qu'elle avait pleins d'effets en stock et voulait absolument tous les caser. Une écriture plus simple aurait été au service de ce qu'elle avait a nous raconter.
En bref, un livre qui traite de l'autodestruction avec en toile de fond le thème de l'eau. Et, du retour à la surface grâce à l'écriture. Malgré quelques éléments négatifs voilà ce que je retiendrais de ce livre.
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture.
Un mot sur l'auteur: Lidia Yuknavitch enseigne l'écriture, la littérature, le cinéma et le féminisme à l'Université de l'Oregon. Elle a gagné le prix du Lecteur de l'Oregon et le prix des Libraires de la côté pacifique avec La Mécanique des fluides en 2012.
Wow, le sujet traité a l'air vraiment dur, pas sûre que j'aimerais m'embarquer dans ce genre d'histoire… Je vais passer mon tour!
RépondreSupprimerTon avis mitigé fait que je ne sais pas si tout si je vais m'arrêter sur ce titre ou non...
RépondreSupprimerPas du tout accroché pour ma part même si j'ai bien remarqué un effort sur le style d'écriture !
RépondreSupprimerCa a l'air intéressant et différent mais je ne suis pas sure que ça soit pour moi...
RépondreSupprimerCe livre me tentait déjà beaucoup mais je pense que je vais bientôt me l'acheter. J'ai toujours eu un faible pour les thèmes comme ça ! **
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