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vendredi 9 mars 2018

Une vie meilleure de Rachel Rhys

Une vie meilleure de Rachel Rhys

Date de parution : Janvier 2018
Editions : Denoël
Nombre de pages : 416 pages

Quatrième de couverture : Juillet 1939, Lilian Shepherd, vingt-cinq ans, embarque sur un paquebot à destination de l'Australie, laissant derrière elle un pays sur lequel plane l'ombre de la guerre. Le navire est rempli de passagers venus d'horizons les plus divers, mais tous partagent un désir commun : repartir de zéro sur ce nouveau continent. Pour une jeune femme à l'existence plutôt terne jusqu'alors, c'est un voyage magique. Il y a un orchestre à bord, des bals costumés pour tous, et Lily n'a de comptes à rendre à personne. Elle découvre à chaque escale des lieux qui n'étaient pour elle que des noms mythiques ? Naples, Le Caire, Ceylan ? et se lie avec des passagers qui, d'ordinaire, n'auraient pas daigné la regarder. Des amitiés se tissent, des amours naissent? Mais les paillettes peuvent cacher de lourds secrets, et Lily s'aperçoit peu à peu qu'elle n'est pas la seule à fuir son passé. Dans ce microcosme où les normes sociales sont bouleversées et où l'imminence de la guerre renforce les préjugés, tous les éléments sont réunis pour que le rêve tourne au drame? Une chose est sûre, la vie de Lily s'en trouvera changée à jamais.

jeudi 7 septembre 2017

Petits miracles au bureau des objets trouvés de Salvatore Basile

Petits miracles au bureau des objets trouvés de Salvatore Basile

Date de parution  : Mai 2017
Editions : Denoël
Nombre de pages : 368 pages

Quatrième de couverture : Poupées, sacs à main, carnets, téléphones, lunettes… On ne s’intéresse jamais aux objets trouvés. Pourtant, ils ont appartenu à quelqu'un, ils ont été choisis, aimés. Dans une petite gare italienne, un homme les collectionne avec dévotion. Ce sont ses seuls amis, croit-il. Jusqu’au jour où il trouve un cahier rouge abandonné…


vendredi 3 juin 2016

Le jour où Anita envoya tout balader de Katarina Bivald


Date de parution: Mai 2016
Éditions : Denoël
Nombre de pages : 459 pages

Quatrième de couverture : Anita a 38 ans et élève seule sa fille Emma qui a 18 ans et décide un beau jour de partir faire ses études loin de sa mère. Anita ressent un grand vide, elle a beaucoup de temps libre, les week-ends sont tristes. Elle se souvient de ses 18 ans et des trois vœux qu'elle avait faits : avoir une moto, avoir une maison et être indépendante. Elle est indépendante, certes, mais pour ce qui est des deux autres vœux… Elle décide de passer son permis moto, encouragée par ses deux bonnes copines… et par le physique irrésistible de Lukas, le moniteur de l'auto-école. Peu à peu, Anita va en apprendre beaucoup plus sur elle, sa fille et sa mère, tout en partageant fous-rires et soirées un peu arrosées avec ses copines.

mardi 9 février 2016

Concours spécial premier coup de coeur de 2016



 Bonjour à tous et toutes!

Je vous propose aujourd'hui de participer à un concours spécial premier coup de cœur de l'année. En effet, dernièrement j'ai beaucoup apprécié Le bleu entre le ciel et la mer de Susan Abulhawa. Le blog, en partenariat avec la maison d'édition Denoël vous propose de tenter votre chance pour remporter un exemplaire de ce livre.


Pour voir ou revoir mon billet sur ce livre, c'est par ici

Conditions de participation: 

1) M'envoyer un email à l'adresse suivante: concours.aujardinsuspendu[at]gmail.com

2) Me donner votre pseudo pour la publication du résultat sur le blog. Vos coordonnées postales et, une adresse mail à laquelle vous recontactez si vous gagnez. Vous serez obligatoirement prévenu par mail en premier lieu. Puis, la maison d'édition s'occupera de l'envoi du livre.

3) Répondre à deux petites questions:
-Citez un de mes coups de cœurs de l'année 2015.
-Me faire partager votre dernier coup de cœur (ça peut toujours me donner des idées lecture^^)


4) Me préciser si vous possédez un blog. Si non, ça ne change rien mais ça me permet d'en découvrir. C'est à titre informatif.

5) Pour des chances supplémentaires (+1) me suivre sur twitter, facebook, hellocoton, partager le concours (me donner le lien du partage), être membre du blog... Me le préciser dans le mail à chaque fois pour que j'indique  le nombre de chances supplémentaires.

6) Laisser un commentaire sur le blog en dessous de cet article.


Je me réserve le droit de ne pas prendre en compte les participations incomplètes ou impolies. Je n'accepte, bien entendu, qu'une participation par personne..
Bonne chance à tous et toutes en espérant que ce concours vous plaise! 

Date limite de participation: 01 mars 2016 à minuit

Edit: Tirage au sort effectué est c'est Autant en emporte les livres qui l'emporte! Bravo à toi :)

lundi 1 février 2016

Le bleu entre le ciel et la mer de Susan Abulhawa

Date de parution: Janvier 2016
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 418 pages
Traduction: Nordine Haddad

Quatrième de couverture :  1947. La famille Baraka vit à Beit Daras, village paisible de Palestine entouré d’oliveraies. Nazmiyeh, la fille aînée, s’occupe de leur mère, une veuve sujette à d’étranges crises de démence, tandis que son frère Mamdouh s’occupe des abeilles du village. Mariam, leur jeune sœur aux magnifiques yeux vairons, passe ses journées à écrire en compagnie de son ami imaginaire. Lorsque les troupes israéliennes se regroupent aux abords du village, Beit Daras est mis à feu et à sang, et la famille doit prendre la route, au milieu de la fumée et des cendres, pour rejoindre Gaza et tenter de se reconstruire dans l’exil.
Seize ans plus tard, Nur, la petite-fille de Mamdouh, s’est installée aux États-Unis. Tombée amoureuse d’un médecin qui travaille en Palestine, elle décide de l’y suivre. Un voyage au cours duquel elle découvrira que les liens du sang résistent à toutes les séparations – même la mort.

Mon avis:  Ce roman est mon premier coup de cœur de l'année 2016 et par certains aspects il m'a fait penser au livre Le voile de Téhéran que j'avais adoré l'an passé. Le contexte n'est bien sur pas le même mais il a su me toucher et me transporter dans des contrées inconnues de la même façon. C'est une pépite et je ne saurais que le conseiller. 

Avec ce roman nous suivons le quotidien d'une famille palestinienne en plein conflit avec Israël. Ce sont plusieurs générations que l'auteur met en scène ce qui nous permet de prendre toute la mesure et l'ampleur que prend peu à peu ce conflit. Leur routine est faite de terreur, de pleurs mais aussi de joie et de rires et surtout d'une foi en l'avenir à toute épreuve. 
Dès les premières pages j'ai été happée dans ce village de Beit Daras. Les trois enfants du début du livre grandissent et comprennent mieux le monde qui les entoure. Ils ressentent une peur constante pour leur vie mais aussi pour celle des membres qui leur sont chers. Les premiers drames surviennent ainsi que les premières pertes qui les accompagnent. Mais, au-delà de l'horreur de la guerre, l'auteur nous parle d'une chose essentielle : l'amour. Celui qui unit une femme et son mari ; une sœur et son frère ou une mère et sa fille. Elle nous dépeint des destins de femmes auxquels on ne peut que s'attacher. Leur personnalité et leur détermination à vivre leur vie comme elles le souhaitent forcent notre admiration. 
Raconté un peu à la manière d'un conte j'ai adoré suivre ces personnages et surtout Nazmiyeh, enfant puis mère et grand-mère à son tour. Une femme au caractère bien trempé. Les épreuves de la vie ne l'épargnent pas et pourtant elle est toujours debout, pour les siens. 

En bref, ce roman est une magnifique fiction qui a su mettre en exergue des éléments du quotidien de milliers de Palestiniens et nous rappelle que malgré les épreuves et les horreurs l'humanité continue d'exister et de se battre. Une belle saga romanesque à la plume enchanteresse. 

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat. 

Un mot sur l'auteur:  Susan Abulhawa est née en 1967 en Palestine, de parents réfugiés de la guerre des Six-Jours. Élevée en partie au Koweït, en Jordanie et dans la partie occupée de Jérusalem-Est, elle vit maintenant aux États-Unis. Les Matins de Jénine est son premier roman ; il a remporté le Best Book Award 2007 dans la catégorie Fiction historique.

 


lundi 2 novembre 2015

Oliver ou la fabrique d'un manipulateur de Liz Nugent


Date de parution: Septembre 2015
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 242 pages

Quatrième de couverture:  Alice et Oliver Ryan sont l'image même du bonheur conjugal. Complices, amoureux, ils mènent la belle vie. Pourtant, un soir, Oliver agresse Alice avec une telle violence qu'il l'a plongé dans le coma. Alors que tout le monde cherche à comprendre les raisons de cet acte d'une brutalité sans nom, Oliver raconte son histoire. Tout comme les personnes qui ont croisé sa route au cours des cinquante dernières années. Le portrait qui se dessine est stupéfiant. Derrière la façade du mari parfait se cache un tout autre homme. Et lorsque le passé ressurgit, personne n'est à l'abri, pas même Oliver.

Mon avis:  Le résumé du livre me faisait très envie car je m'attendais à "entrer" dans la tête de quelqu'un de malade voire pervers et manipulateur. Au final, cette lecture m'a beaucoup déçue.

Le premier chapitre de ce roman est très prometteur: Oliver en est le narrateur et explique qu'il vient de plonger sa femme dans le coma après l'avoir frappé. Dès les premières phrases on comprend que c'est un personnage froid, égocentrique, méprisant et manipulateur. Puis, les autres chapitres arrivent et les points de vue se multiplient sur cet homme qui se révèle être un "monstre". On a donc le point de vue du frère de son ex petite-amie,  de l'ancien fiancé de sa femme... Bref, des personnages dont on se fiche un peu, moi oui en tout cas. En plus, la version que chacun donne d'Oliver est certes intéressante mais à chaque fois chacun nous raconte sa propre vie. Quel est l'intérêt de savoir que le frère de son ex petite amie est devenu restaurateur et assume son homosexualité ? Et c'est ça pour chaque témoignage. J'aurais nettement préféré qu'ils en restent à Oliver. Résultat: beaucoup de longueurs et d'ennui pour un livre qui me promettait beaucoup de choses notamment au niveau psychologique. Oliver est certes malade mais ce n'est pas le personnage le plus "fou" jamais inventé. L'auteur nous fait remonter jusque dans son enfance avec un père qui ne l'a jamais aimé et une mère totalement absente de sa vie. Des informations grâce auxquelles on pourrait le comprendre un peu mieux mais non ça ne fonctionne pas. Le crime dont il est accusé au final n'a rien de très original et son parcours non plus. J'aurais aimé plus de rebondissements et de profondeur. Une lecture qui ne me laissera pas un souvenir incroyable. 


 ♥ ♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat.

 



lundi 30 mars 2015

Mille regrets de Elsa Triolet

Date de parution: Février 2015
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 304 pages


Quatrième de couverture: Mille regrets : une femme réfugiée à Nice pendant la guerre glisse dans la misère, les privations et, pour finir, la mort.Henri Castellat, c'est le portrait d'un homme lâche : en amour, en politique, en tout.Le destin personnel raconte un drame, à la campagne, sous l'Occupation, un drame qui démasque la fausse apparence du bonheur.La belle épicière, mariée à un homme-serpent, va se perdre dans les amours de quartier, puis tomber dans la prostitution et trouver une mort tragique.Ces quatre nouvelles peignent le monde d'avant-guerre, de la guerre et des débuts de l'Occupation. Elles en restituent miraculeusement le climat social et sentimental, tout ce qui fait l'air du temps.


Mon avis: Un recueil de quatre nouvelles qui sont toutes, globalement, assez sombres.

Je souhaitais découvrir ce livre pour la plume d'Elsa Triolet dont j'avais entendue beaucoup de bien. Il y a effectivement, quelque chose de très fin et soigné dans son écriture.
Toutes ces nouvelles traitent de la vie de femmes et d'hommes, un en particulier, pendant l'Occupation.
J'ai plutôt apprécié découvrir ces nouvelles même si celle d'Henri Castellat est la nouvelle qui m'a le plus déplu.  Cela tient au personnage principal qui est un homme très lâche et qui n'est intéressé que par les jeunes filles vierge ou qui en ont l'air. Grâce à ces relations cet écrivain parvient à quitter la France. Un personnage qu'on ne peut apprécier surtout qu'il fait tout pour ne pas reconnaitre l'existence de son fils, né quelques années plus tôt. 

Le fil conducteur de ces nouvelles est l'amour et le destin tragique de ces femmes. Un vrai travail d'écriture mais des nouvelles trop sombres et mélancoliques pour moi. Je ne pense pas être parvenue à entrer complètement dans ces histoires. Il faut également parler de période de lecture : étant en partiels et en concours pendant cette lecture je ne pense pas que le moment était très approprié. En effet, j'avais beaucoup plus envie d'un livre léger ou distrayant en sortant d'épreuves. Là, c'est noir et ça fend le cœur...

En bref, un recueil de nouvelles relativement agréable à lire mais une période de lecture mal choisie pour ce livre. 


♥ ♥
 Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteur:  Issue de la bourgeoisie russe, Elsa Triolet, née Ella Kagan, apprend le français dès l’âge de six ans.Durant ses études d’architecture, elle fréquentera les milieux artistiques moscovites. Afin d’échapper aux dures conditions de vie de la toute jeune Union soviétique, elle quitte son pays natal pour la France en 1918, où elle épousera l’officier André Triolet, qu’elle quittera dès 1921.En 1928, elle rencontre Louis Aragon : l’une des histoires d’amour les plus fameuses du monde littéraire français commence alors.





samedi 21 mars 2015

Le guide des âmes perdues de Catherine Leroux

Date de parution: Février 2015
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 304 pages



Quatrième de couverture: Un après-midi dans le sud des États-Unis, deux fillettes se promènent le long d’une voie de chemin de fer.
Dans leur maison au nord de l’Atlantique, Madeleine et son fils découvrent, à l’occasion d’un examen médical, qu’ils constituent un cas scientifique exceptionnel.
Non loin de là, Ariel et Marie forment un couple très uni. Ils évoluent dans un milieu politique féroce où la révélation de leurs origines va bouleverser leur vie.
Sur la côte californienne secouée par les séismes, Simon et Carmen apprennent l’identité de leur père. Ils comprennent alors que la vérité est parfois plus douloureuse que le mensonge.
Entre ces personnages, l’auteur dessine une cloison fine qui tantôt sépare, tantôt unit, estompant les frontières entre les secrets, la vérité et l’inouï. Inspiré de cas réels extraordinaires, Le Guide des âmes perdues est un roman choral lumineux qui touche l’essence des sentiments.


Mon avis: Je vais avoir beaucoup de mal à parler de ce roman dans la mesure où je ne suis pas parvenue à entrer dedans.

Dès que Célia me l'a proposé dans la sélection de ce mois-ci j'étais très contente de pouvoir le découvrir car s'il y a bien un livre dans les sorties du mois qui me tentait c'est bien celui-ci. Malheureusement ce fut une lecture douloureuse.

L'auteur nous offre une galerie de portraits avec dans chaque histoire un fil conducteur: la question du lien, de ce qui unit deux personnes. Peu à peu, elle y mêle de la génétique. Et, je suis désolée d'avoir à dire ça mais je me suis cru dans un livre de science-fiction. Une sorte de mélange des genres qui ne m'a pas plu du tout. Même si je sais que l'auteur s'est renseignée sur la question et qu'elle ne dit pas n'importe quoi, j'ai eu du mal à penser ces histoires possibles. Je ne peux pas en dire plus au risque de révéler des éléments importants de l'histoire mais ça ne me paraissait tout simplement pas vraisemblable. Ajouté à cela que le style de l'auteur m'a laissé de marbre, ce fut une lecture assez compliquée malheureusement. Pourtant il y a quelque chose de poétique dans sa manière de traiter ses personnages mais elle garde une certaine distance vis-à-vis d'eux. Je pense que cette froideur apparente ne m'a pas aidée à entrer dedans.

Bon, malgré tout ces éléments négatifs je dois bien avouer qu'une histoire m'a particulièrement touchée: celle d'Ariel et Marie. C'est vraiment cette histoire qui a retenue mon attention dans toute cette galerie de personnages. Marie et Ariel sont mariés et heureux en ménage. Un lien les unit de façon très forte, ils sont comme fusionnel. Et, alors que Ariel accède à de hautes responsabilités au sein de son pays tous les deux vont découvrir les raisons de cette fusion. Une histoire d'amour complexe et leur sort m'a touché. Ils ne sortiront pas indemnes de cette découverte.

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat

Un mot sur l'auteur: Catherine Leroux est née en 1979 non loin de Montréal, où elle vit aujourd’hui avec un chat et quelques humains. Elle a été caissière, téléphoniste, barmaid, commis de bibliothèque. Elle a enseigné, fait la grève, vendu du chocolat, étudié la philosophie et nourri des moutons puis elle est devenue journaliste avant, de publier La marche en forêt. Finaliste au Prix des libraires du Québec, ce roman d’une grande humanité a charmé le public et la critique. Le mur mitoyen est son second roman, il a remporté le Prix France-Québec.

 

samedi 7 février 2015

Mère parfaite de Casey B. Dolan

Date de parution: Janvier 2015
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 416 pages
Titre VO: When the Bough Breaks
Traduction: A. Baignot & P. Chambon


Quatrième de couverture:  Après une jeunesse malheureuse, Amber commence des études à l’université. Elle rencontre Wade, qui tombe fou amoureux d’elle et l'épouse. Très vite, Amber se retrouve enceinte et accouche de Tyler. Elle joue les femmes dévouées et les mères comblées. Mais ce n'est qu’une façade, elle n’aime plus son mari et se révèle incapable de nouer une relation avec son fils, dont elle a du mal à accepter l'hostilité sourde.
Le climat familial est de plus en plus pénible, et seule la présence de Joshua, le meilleur ami de Tyler, détend un peu l’atmosphère : adolescent rejeté par sa famille, il finit par s’installer avec eux…
Quelques années plus tard, Amber est retrouvée morte, «euthanasiée» à l’hôpital où elle était soignée pour un cancer très agressif. Seuls trois hommes ont vu Amber la nuit de son décès : Wade, le mari délaissé, Tyler, le fils hostile, et Joshua, qui s’était considérablement rapproché d’Amber les derniers mois. Chacun avait des raisons de la tuer, que ce soit par amour ou par haine.
Quand la vérité finit par éclater, c’est un véritable coup de tonnerre… 


Mon avis: Un livre qui m'a beaucoup chamboulé. Un bon thriller psychologique qui nous fait perdre la ligne établie entre le bien et le mal.

Amber est une femme qui a, dans les faits, tout pour être heureuse. Son mari, Wade est un brillant docteur qui aime profondément sa femme. Ils se sont rencontrés très jeunes, à l'université, et ne se sont plus quittés. De leur amour est très vite né, Tyler, un enfant que va beaucoup couver et choyer Amber. Et, ce d'autant plus qu'elle n'arrive plus à avoir d'enfant par la suite. Les fausses couches se multiplient et elle sombre peu à peu dans une profonde dépression. Mais, lorsque, Joshua, le meilleur ami de son fils à besoin d'aide, ses réflexes de mère prennent le dessus. Elle décide alors de tout faire pour l'aider jusqu'à aller à l'adoption. Une relation étrange va se nouer entre eux, qui aura de terribles conséquences sur toute la famille.

Amber est un personnage hautement complexe. Au début du roman, j'ai ressenti son mal-être et j'ai été tentée de la comprendre car son enfance n'a pas été des plus faciles. Cependant, au lieu de ce focaliser sur les gens qui l'aiment et l'entourent comme son mari ou son fils, elle ne peut se remettre de la perte de ses bébés. J'ai un peu eu envie de la secouer au bout d'un moment. 
Son mari, Wade est à l'inverse, ce qu'on peut appeler un mari en or. Il voit son mal-être, tente de l'aider comme il peut mais il ne cherche pas à la secouer par n’importe quel moyen. On sent vraiment qu'il l'aime car il fait preuve d'une grande patience avec elle. 
Elle ne se sent bonne qu'à faire les tâches ménagères et pour elle, sa vie n'a aucun sens. Je comprends son sentiment mais sa façon de le gérer. C'est un être ultra sensible en réalité, une personne très fragile et le moindre accro peut la faire tomber dans les ténèbres. 

Quand Joshua, l'ami de son fils, emménage avec eux, la situation devient beaucoup plus complexe. Alors que jusque-là j'ai tenté de la comprendre, là ça n'était plus possible. Sans rien révéler de cette situation, je dirais qu'on tombe un peu dans l'horreur et le comportement d'Amber m'a dégouté plus d'une fois.

Alors que tout cela parait si simple, la situation se corse encore quand elle tombe malade et qu'elle perd tout peu à peu...Encore une fois, je ne suis pas restée indifférente face à ce personnage. J'ai eu pitié d'elle et j'ai compris sa douleur. Voilà pourquoi ce livre est si compliqué (dans le bon sens du terme), rien n'est si simple : ni tout noir ni tout blanc. Un très bon thriller psychologique. 

J'ai par ailleurs, beaucoup apprécié l’alternance des chapitres entre chacun des personnages: Amber qui nous raconte ce qu'il s'est passé et les trois hommes qui ont partagé sa vie: Wade, Tyler & Joshua. Leurs entretiens avec le psychiatre afin de déterminer qui a mis fin aux jours d'Amber m'a beaucoup plu. De plus, les chapitres étant assez courts, les pages se tournent toutes seules et le style d'écriture de l'auteur est très accrocheur. Pour finir, le dénouement final m'a laissé perplexe car je n'aurais jamais pensé à ce coupable là...

En bref, une très jolie découverte que ce thriller psychologique profond et complexe.

♥ ♥ ♥ ♥
 Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat


Un mot sur l'auteur: Casey B. Dolan est sud-africaine et fait partie des personnalités les plus appréciées de son pays. Mère parfaite est son premier roman.

 

mercredi 21 janvier 2015

La bibliothèque des coeurs cabossés de Katarina Bivald

Date de parution: Janvier 2015
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 496 pages
Titre VO: Läsarna i Broken Wheel rekommenderar
Traduction:  Carine Bruy


Quatrième de couverture: Tout commence par les lettres que s’envoient deux femmes très différentes : Sara Lindqvist, vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, vivant à Haninge en Suède, et Amy Harris, soixante-cinq ans, vieille dame cultivée et solitaire, de Broken Wheel, dans l'Iowa. Après deux ans d’échanges et de conseils à la fois sur la littérature et sur la vie, Sara décide de rendre visite à Amy. Mais, quand elle arrive là-bas, elle apprend avec stupeur qu’Amy est morte. Elle se retrouve seule et perdue dans cette étrange petite ville américaine.
Pour la première fois de sa vie, Sara se fait de vrais amis – et pas uniquement les personnages de ses romans préférés –, qui l'aident à monter une librairie avec tous les livres qu’Amy affectionnait tant. Ce sera pour Sara, et pour les habitants attachants et loufoques de Broken Wheel, une véritable renaissance.
Et lorsque son visa de trois mois expire, ses nouveaux amis ont une idée géniale et complètement folle pour la faire rester à Broken Wheel…


Mon avis: Je n'avais lu que quelques pages de ce livre mais je savais déjà que j'allais l'aimer! 
C'est le cas, c'est une très belle découverte de ce début d'année.

Sara, le personnage principal est attachante et quiconque aime les livres saura se reconnaître en elle. La relation qui s'établit peu à peu avec l'ensemble des habitants de Broken Wheel est touchante. De véritables amitiés naissent. L'auteur a su m'emporter dans son histoire avec des passages qui m'ont donné le sourire, j'ai même ris par moments. Certaines situations sont cocasses et drôles! 

Même si j'ai ressenti une légère baisse vers la fin, en ce qui concerne le stratagème pour que Sara puisse rester aux États-Unis, j'ai vraiment aimé cette lecture globalement . En fait, c'est surtout la façon dont l'idée est mise en place qui m'a un peu gêné mais ça reste de l'ordre du détail. 

Par ailleurs, l'auteur ponctue son livre par quelques références contemporaines ce que j'ai beaucoup aimé. Pour certains titres que je ne connaissais pas cela m'a donné des idées de lecture. Il y a quelque chose de résolument moderne dans ce livre.

De plus, c'est un livre qui met du baume au cœur. J'ai eu la sensation d'être dans un véritable cocon.  Je suis totalement tombée sous le charme de cette petite ville un peu paumée et de ses habitants un peu farfelus et excentriques. L'auteur m'a totalement convaincue et je l'a remercie pour cette petite pépite de lecture. J'ai eu un petit pincement au cœur lorsque j'ai tournée la dernière page mais je suis certaine de le relire à nouveau un jour. Pour un premier roman, ce livre est très prometteur.

En bref, un livre que je vous recommande fortement surtout si vous êtes un amoureux des livres...

 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture.


Citation: "L'odeur des livres neufs. Des aventures pas encore lues. Des amis dont on n'a pas encore fait la connaissance, des heures d'escapade hors de la réalité qui attendent."

Un mot sur l'auteur: Katarina Bivald a grandi en travaillant à mi-temps dans une librairie. Aujourd’hui, elle vit près de Stockholm, en Suède, avec sa sœur. "La Bibliothèque des cœurs cabossés" est son premier roman. 



samedi 3 janvier 2015

L'oiseleur de Max Bentow

Date de parution: Novembre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 323 pages
Titre VO: Der Federmann
Traduction: Céline Hostiou


Quatrième de couverture:  Seul point commun de ses victimes : une abondante chevelure blonde qui semble rappeler les plumes d’oiseaux dont il couvre leur corps…

L’inspecteur Nils Trojan traverse une phase difficile. Divorcé, père d’une fille unique, il consulte en secret une fois par semaine la psychologue Jana Michels car il souffre de crises d’angoisse. En tant qu’inspecteur de la brigade criminelle, il ne peut se permettre de montrer le moindre signe de faiblesse.
Un jour, dans un quartier populaire de Berlin, il trouve le corps d’une jeune femme, violemment assassinée. Elle a le crâne rasé, recouvert de plumes, et un oiseau mort a été placé à l’intérieur de la plaie mortelle. Avant que Trojan n’ait le temps de comprendre ce qui s’est passé, l’Oiseleur frappe à nouveau, laissant la même signature macabre. L’inspecteur comprend très vite que l’Oiseleur est attiré par les femmes jeunes, blondes, à l’épaisse et ondoyante chevelure… Exactement le portrait de Jana. Dès lors, un duel à mort s’engage entre Nils Trojan et le dangereux psychopathe. 

Mon avis:  Un thriller assez agréable à lire, une bonne surprise finale! 

Nils, le personnage principal, enquête sur une série de meurtres assez sanglant. Le tueur en série laisse des traces derrière lui, une signature: un oiseau. Mauvais présage dans ce roman car toutes ses victimes semblent se faire attaquer par un oiseau. Toutes sont blondes et une fois retrouvées mortes, elles n'ont plus de cheveux. C'est un policier un peu ordinaire je dirais. Ce n'est pas le flic sûr de lui..mais plutôt un homme qui a du mal à se remettre de sa séparation et qui consulte une psychologue avec qui il tisse un lien étroit. 

L'auteur a bien su faire monter la tension tout le long du livre. J'ai senti une nette accélération des événements et une montée en puissance de la violence des crimes. Beaucoup d'actions donc et je ne me suis pas ennuyée.
La fin du livre m'a cependant laissée un peu perplexe. Je m'attendais à autre chose, j'ai eu un peu la sensation d'une fin bâclée. Même si la révélation du tueur m'a surprise, j'aurais apprécié un dénouement sur un peu plus de pages. Un peu à la hauteur des crimes commis. 

En bref, un bon policier qui fait monter la tension.

♥ ♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteur:  Médecin de formation et auteur de polar allemand. "L’Oiseleur" est son premier  roman policier qui est aussi le premier tome d’une série autour du lieutenant de police berlinois Nils Trojan.

 

Lettres mortes de Robert Allison

Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 296 pages
Titre VO: The Letter Bearer
Traduction: Isabelle D. Philippe


Quatrième de couverture: 1942, au beau milieu du désert libyen. Un jeune soldat anglais reprend connaissance, sa moto totalement détruite à quelques mètres de lui. Il a sauté sur une mine et est grièvement blessé. Une musette pleine de lettres gît à ses côtés. Il ne se souvient de rien, ni de qui il est, ni pourquoi il se retrouve dans cet endroit. À la surprise de tous, il se remet peu à peu de ses blessures et occupe sa convalescence à lire les missives. L’une d’entre elles le touche particulièrement : celle qu’un lieutenant, Tuck, a écrite à la femme aimée. Le jour où une tribu de Bédouins attaque le campement, le jeune amnésique saisit l’occasion de changer d’identité et d'endosser celle de Tuck. Il va s’inventer une vie rêvée.


Mon avis: Nous suivons un jeune soldat qui se révèle être totalement amnésique suite à un accident. Un groupe de déserteurs va le prendre en charge alors que tous pense qu'il n'en a plus pour très longtemps. A la surprise de tous, il se remet de ses blessures et se penche alors sur le sac plein de lettres qui se trouvait près de lui au moment de l'accident. Il commence à les lire et se demande si lui aussi à une famille qui l'attend quelque part.

C'est un livre avec lequel j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire. En effet, après avoir lu les trois quarts du livre je l'ai abandonné. Ce n'est pas quelque chose que je fais souvent mais là, ma lecture était vraiment trop pénible.
Rien ne m'a plu dans cette histoire. Les personnages sont horribles, je trouve, il n'y a pas de solidarité ni aucune once d'humanité qui émane d'eux. De plus, le personnage principal m'a laissé de marbre. Et, le style d'écriture ne m'a pas parlé non plus. Je ne saurais le qualifier mais en tout cas, c'est un style que je n'ai pas aimé. 
Ce qui m'intéressait au départ avec ce roman était le côté un peu psychologique que j'espérais y trouver.Le fait de changer d'identité et voir les conséquences que l'auteur amène à cela. Mais au bout de quasiment 200 pages, toujours rien et ma lecture était de plus en plus fastidieuse.

En bref, un livre qui ne m'a pas plu du tout et avec lequel je me suis ennuyée, dommage.


♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat.

 

jeudi 18 décembre 2014

La chica zombie de Laura Fernandez

Date de parution: Novembre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 363 pages
ISBN: 9782207116685
Traduction: Isabelle Gugnon


Quatrième de couverture: Dans la ville fictive d’Elron, à la fin des années 90, une poignée d’élèves et de professeurs se préparent au célèbre bal des Monstres du lycée Robert-Mitchum. Erin, seize ans, se réveille un matin et découvre avec effroi que ses cheveux sont pleins de vers, que ses doigts tombent les uns après les autres… Tout semble indiquer qu’elle est morte… Pourtant, malgré son odeur pestilentielle et sa chair en lambeaux, Erin doit quand même aller en cours. Elle cache son corps putréfié de zombie derrière des vêtements informes et du maquillage, et personne ne semble s’apercevoir de son état. 


Mon avis: Voilà un livre étrange avec lequel je vais avoir du mal à donner mon avis. Le livre m'intriguait par son côté science-fiction mais au final j'ai été assez déçue.
L'auteur souhaite nous montrer ce que cela fait d'être adolescent avec les problèmes liés à cet période et surtout l'influence qu'exerce entre eux les ados, le rapport parfois complexe fille/garçon. Malheureusement, je n'ai pas accroché avec la façon dont elle traite le sujet. 
Les personnages et l'histoire en elle-même sont totalement farfelus. Je m'y attendais un peu mais pas à ce point-là! De plus, je ne voyais pas où l'auteur voulait m'amener. J'ai eu trop souvent l'impression que l'histoire tournait en rond avec des personnages complètement foldingues! J'ai vraiment ressentie une sensation d'enfermement pendant ma lecture avec l'intrigue qui n’avançait pas. Je me suis ennuyée du coup.
C'est dommage parce que l'idée de départ était intéressante mais je n'ai pas accroché avec la façon de faire.


 ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture


Un mot sur l'auteur:  Journaliste espagnole culturelle et littérature pour différents journaux et magazines. Elle est considérée comme l'une des révélations littéraires espagnoles.  La chica zombie est son premier roman publié en France.


lundi 1 décembre 2014

La route qui mène à la ville de Natalia Ginzburg

Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 128 pages
ISBN: 9782207118009
Titre VO:  La strada che va in città
Traduction: Georges Piroué


Quatrième de couverture:  Hommage magnifique d’une romancière à une autre, Marie Darrieussecq salue le don d’observation de Natalia Ginzburg, qui éclate impitoyable et lucide à chaque ligne.
En Italie dans les années 40, Delia grandit entourée de ses frères et sœurs. Dans la maison crasseuse et trop étroite, où le gramophone joue en boucle le même air entêtant, il n’y a que le vide et l’absence de désir. Alors, pour tromper l’ennui ou pour s’inventer des rêves, Delia emprunte chaque jour la route qui mène à la ville.
L’Italienne Natalia Ginzburg compose un court roman au cordeau, qui se niche au plus près des sentiments humains. 


Mon avis:  Je suis ressortie de cette lecture un peu perplexe. Delia, qui vit à la campagne avec sa famille, dans une certaine pauvreté, rêve de la ville et ne souhaite qu'une chose chaque jour y aller. La ville la fait rêver, au point de se mettre dans une posture particulière et de s'attirer des ennuis. 

D'ailleurs, l'ennui est le maître mot de ce roman. Delia n'est intéressée par rien ou si peu. J'ai été étonné de voir à quel point on pouvait vivre une vie si monotone! Car la ville l'intéresse, oui mais peu de temps finalement. 
C'est un personnage complexe. Je ne suis pas entrée en empathie avec elle, par moments elle m'agaçait fortement d'ailleurs! Elle a un côté si égocentrique qu'elle fait le mal autour d'elle. Elle vit dans une bulle avec une naïveté apparente mais je ne suis pas sûre qu'il s'agisse bien de naïveté.  Elle n'est pas maîtresse de sa vie et ne cherche pas à l'être finalement.

Le style d'écriture est très particulier, c'est ce qui m'a le plus dérangé. L'auteur parle elle-même, à la fin du livre, d'une volonté de traiter ses phrases comme un coup dans la figure. C'est un peu le ressenti que j'ai eu. Elle ne s'étale jamais, il n'y a pas de longueurs ou de temps mort. C'est un bon point mais du coup à  vouloir être si concis, j'ai eu la sensation d'une écriture hachée un peu.

En bref, un livre qui se lit très vite mais qui ne m'a pas totalement séduite.

♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture


Un mot sur l'auteur:  Natalia Ginzburg née Natalia Levi est une écrivain italienne. Elle fut l'épouse de l'éditeur antifasciste Leone Ginzburg et la mère de l'historien Carlo Ginzburg. 
 


mercredi 26 novembre 2014

A mains nues de Paola Barbato

Date de Parution: Octobre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 496 pages
ISBN: 9782207116241
Titre VO: Mani Nude
Traduction: Anaïs Bokobza


Quatrième de couverture:  Davide a eu une enfance choyée et sans histoires. Un soir, lors d’une fête, il est kidnappé et enfermé à l’arrière d’un camion. Tapi dans le noir, un inconnu lui saute dessus et tente de le massacrer. Terrorisé, Davide agit par réflexe et tue son adversaire. Il est alors conduit dans une cave, où il rejoint d’autres prisonniers. Comme lui, ils sont là pour s’entraîner à combattre et intégrer un jour l’élite des tueurs. Abasourdi, Davide comprend que son seul moyen de survie est de tuer. Il remporte chacun de ses combats. Un jour il décide de s’enfuir, mais l’organisation ne l’entend pas de cette oreille…
Naît-on assassin? C'est la question que se pose Davide tout au long du roman lorsqu’il découvre qu’il peut tuer avec ses poings sans le moindre scrupule. Analyse psychologique très fine sur les rapports entre kidnappeur et otage, À mains nues raconte l’éducation par la violence d’un gladiateur des temps modernes. 


Mon avis:  Avec cette lecture je souhaitais sortir un peu de mon champ habituel de lecture qui est plus axé contemporain. Pour le coup, je ne regrette vraiment pas! Ce livre m'a fait l'effet d'un véritable coup de poing!

Dès les premières pages, j'ai été horrifiée de ce que vivait Davide puis de ce que lui-même faisait. C'est un livre qui a un pouvoir incroyable: celui de dégouter le lecteur par certains côtés (certaines descriptions sont à la limite du soutenable) et en même temps il m'a donné envie de tourner les pages.

Un livre qui traite du meurtre et pose une question, que je trouve, intéressante: nait-on assassin ou peut-on être conditionné pour tuer ? Alors, où est la part de culpabilité et de responsabilité ?
Il traite également des liens qui se nouent avec les kidnappeurs (Syndrome de Stockholm essentiellement). Davide, en manque de repères et de père va très vite s'attacher à son "Maître", Minuto. Peu à peu, une relation père-fils s'instaure et j'ai fini par beaucoup m'attacher à ces personnages et à leur relation.

Ce fut une lecture addictive, je ne pouvais m'arrêter de lire! Je le conseille fortement, même aux personnes, qui comme moi, n'ont pas l'habitude de ce genre de lectures car il ne laissera personne indifférent! Ce fut une vraie révélation pour ma part. L'auteur nous embarque et nous pousse à nous questionner sur notre humanité.
Davide est au cœur d'un engrenage fou, un jeu tout droit sorti de l'enfer.
Davide, qui devient malgré lui, assassin : à la fois un ogre et une victime.
Un livre tout en finesse psychologique et en nuances.
Je pense sous silence la fin du livre qui m'a mise une vraie claque! Incroyable et inimaginable!

En bref,  J'ai tout simplement adoré! Il me marquera pendant longtemps je pense.

♥ ♥ ♥ ♥ ♥
 Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture.


Un mot sur l'auteur: Paola Barbato est née en 1971 et vit sur les bords du lac de Garde. Elle est scénariste pour la télévision. A mains nues, véritable Fight Club italien, est son premier roman. 
 




jeudi 6 novembre 2014

Le puits de Ivan Repila

Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Denoël 
Nombre de pages: 112 pages

ISBN: 9782207117682
Traduction:  Margot Nguyen Béraud


Quatrième de couverture:  Deux frères, le Grand et le Petit, sont prisonniers au fond d’un puits de terre, au milieu d’une forêt. Ils tentent de s’échapper, sans succès. Les loups, la soif, les pluies torrentielles : ils survivent à tous les dangers. À leurs côtés, un sac de victuailles donné par la mère, mais ils ont interdiction d’y toucher. Jour après jour, le Petit s’affaiblit. S’il doit sauver son frère, le Grand doit risquer sa vie. Le Petit sortira-t-il? Le Grand survivra-t-il? Comment surtout se sont-ils retrouvés là? 


Mon avis:  Dès les premières pages de ce livre je me suis trouvée dans un monde étrange, un peu onirique et au langage poétique
Je me suis demandée également si le texte n'était pas une sorte d'allégorie, de symbole sur la condition des pauvres et des riches dans notre société. Je ne suis pas certaine de cela mais certains éléments de l'histoire m'ont en tout cas fait penser à cela: les pauvres (ici les enfants) qui vivent dans un puits et se nourrissent d'asticots... et les riches à la surface qui vivent comme bon leur semble et ne manquent de rien.

Quasiment de suite je me suis demandée où était leur mère et pourquoi ils se sont retrouvés coincés dans ce puits ? Que de questions qui ne trouvent de réponses qu'à la fin du texte et quelle fin!!  

Ces enfants deviennent peu à peu fou, particulièrement le Petit qui se nourrit moins et conserve moins de capacités que son frère ainé. Il y a de nombreuses hallucinations, idées de meurtre, de mourir...et aussi des variations avec des démonstrations d'amour entre les deux frères.
 Il n'y a pas que ce côté morbide mais bel et bien un espoir de survivre et les possibilités rêvées sont nombreuses. 
 Je me suis dit à certains moments que les enfants étaient en train de perdre une partie de leur humanité et la fin du livre m'a prouvé le contraire.

Je pense qu'on l'on peut se sentir dérangé par ce texte, je l'ai été aussi, car on assiste au dépérissement petit à petit de ces deux gamins sans rien pouvoir faire.

C'est un livre dur, puissant et fort. Et, je voulais absolument connaitre la fin de cette histoire: Y aura-t-il une issue ? Oui forcément, mais laquelle ? 
Je suis passée par de nombreux sentiments avec ce livre et la fin m'a scotché et beaucoup touché. Je me demandais où l'auteur voulait en venir et tout prend sens à la fin.

En bref, il faut s'attendre à lire un livre dur mais qui vaut le coup d'oeil et l'attention que vous lui porterez.


 ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat.


Un mot sur l'auteur: Ivan Repila est né à Bilbao en 1978. Il a travaillé dans la publicité en tant que graphiste, éditeur et directeur culturel. Le Puits est son premier roman.

 

 








dimanche 14 septembre 2014

La mécanique des fluides de Lidia Yuknavitch

Date de parution: Septembre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages:  336 pages
ISBN:  9782207117552
Titre VO:  The Chronology of Water
Traduction: Guillaume-Jean Milan


Quatrième de couverture:  Nageuse depuis sa plus tendre enfance et espoir pour les Jeux olympiques, Lidia cherche à tout prix à échapper à un univers familial malsain et oppressant, entre un père alcoolique et une mère dépressive. Elle accepte une bourse sportive pour entrer dans une université au Texas, mais est renvoyée aussi sec pour consommation de drogues et d’alcool. Lidia décide alors de participer au projet d’écriture de Ken Kesey, auteur culte de Vol au-dessus d’un nid de coucou, car, elle en est convaincue, l’écriture est sa vocation.


Mon avis: Un livre qui me laisse encore une fois une drôle d'impression! J'ai aimé certains éléments,  d'autres moins...

Pour tout dire, dès lecture de la première page, je me suis prise une vraie claque! L'auteur entame son récit de façon directe, sans détour et ce premier passage du texte est particulièrement dur. Elle nous livre la mort de sa fille avec des détails qui font froid dans le dos. Tout de suite ma première impression a été whaouh, dans quoi je me suis lancée??! Je pense que je ne m'atttendais pas du tout à ce commencement et ce ton.

La suite n'est pas moins douloureuse...En effet, Lidia a connu l'inceste durant son enfance. Son père la violait ainsi que sa soeur, plus âgée qu'elle. Dès qu'elle a pu, sa soeur a quitté la maison pour aller à la fac. Elle perd alors sont seul point d'ancrage et se retrouve seule, face à un père dont elle a peur et une mère qui se noie dans l'alcool.

Ce que j'ai ressentie à la lecture de ce livre est la rage qu'elle éprouve envers son père. Une colère terrible et compréhensible qui va l'amener à aller au bout d'elle-même. J'ai éprouvé de l'empathie pour elle, comment ne pas en ressentir quand on voit l'enfance qu'elle a eu. Mais malheureusement, certains passages ont suscités mon incompréhension.

Pendant son entrée à la fac, elle va connaître l'alcool, la drogue et les relations sexuelles sans lendemain. Sa vie va d'ailleurs se résumer à ça pour ainsi dire. Au début je me suis dit, "bon elle emploie pleins de mots crus, vulgaires et j'en passe pour montrer sa déchéance..." oui mais non. Par la suite, cette vulgarité continue et s'amplifie même! Le passage sur les SM m'a bien marqué! Là, je me suis demandé si c'était indispensable et ma réponse est non. Un effet raté.

Le style d'écriture est particulier, beaucoup d'effets de style mais encore une fois, à un moment donnée c'est trop. J'ai eu le sentiment au final, qu'elle avait pleins d'effets en stock et voulait absolument tous les caser. Une écriture plus simple aurait été au service de ce qu'elle avait a nous raconter. 

En bref, un livre qui traite de l'autodestruction avec en toile de fond le thème de l'eau. Et, du retour à la surface grâce à l'écriture. Malgré quelques éléments négatifs voilà ce que je retiendrais de ce livre.


♥ ♥ ♥ ♥ ♥
  
Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture. 


Un mot sur l'auteur: Lidia Yuknavitch enseigne l'écriture, la littérature, le cinéma et le féminisme à l'Université de l'Oregon. Elle a gagné le prix du Lecteur de l'Oregon et le prix des Libraires de la côté pacifique avec La Mécanique des fluides en 2012. 
 



vendredi 12 septembre 2014

Un homme amoureux de Karl Ove Knausgaard

Date de paution: Septembre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 784 pages
ISBN: 9782207110010 
Titre VO:  Min Kamp II
Traduction: Marie-Pierre Fiquet


Quatrième de couverture:  Un homme amoureux n’est pas un livre comme les autres. Récit autobiographique d’une force littéraire inouïe, il a remporté une avalanche de prix littéraires tout en déclenchant une virulente polémique lors de sa parution. Si, dans La Mort d’un père, Knausgaard abordait le thème du deuil, dans Un homme amoureux, c’est le coup de foudre, la fusion et la séparation, toutes les étapes du sentiment amoureux, qu’il décrit avec la même énergie brute et la même justesse. Car Knausgaard est devenu père et cette expérience bouscule tout sur son passage. Il évoque les luttes quotidiennes d’une vie de famille, les vacances qui tournent mal, l’humiliation des cours de musique prénatale, les disputes avec les voisins, les tensions pendant l'anniversaire des enfants… et comment pousser un landau dans Stockholm quand tout ce que l’on veut faire, c’est écrire. Le lecteur voit, sidéré, la vie de l’auteur-narrateur se dérouler sous ses yeux, dans toute sa rage et sa profonde sincérité : un homme à l'irrépressible envie d’écrire, pour qui l’art et la nature sont un besoin physique, qui oscille en permanence entre énergie vitale et pensées morbides. Un chef-d’œuvre. 


Mon avis: Dès que j'ai lu la quatrième de couverture de ce roman j'ai souhaité le lire. Après sa lecture, je suis mitigée...


Un homme amoureux est un livre où Karl Ove, jeune écrivain, vivant en couple et père de trois enfants nous raconte sa vie quotidienne. Il est père au foyer et s'occupe seul la majorité du temps des enfants pendant que Linda, sa compagne termine ses études. Un rôle qui l'ennuie profondément, certaines anecdotes sont assez drôles à lire je dois dire. 

Sa plus grande envie est d'écrire, d'avoir du temps à consacrer à son métier et sa passion et surtout de se retrouver un peu seul de temps à autre. L'écriture et tout ce qui en est proche (lecture, conférence...) est récurrent dans ce récit. Étrangement, alors que je pensais justement que cet élément allait beaucoup me plaire, ce ne fut pas le cas. Par moments, je me suis ennuyée franchement car l'auteur parle d'auteurs ou de textes qui me sont inconnus et développe assez longuement sa pensée dessus...

L'élément qui m'a le plus plu dans ce livre est le regard qu'il porte sur la vie de couple et de famille. Les passages avec sa compagne m'ont beaucoup intéressés car il met très bien en évidence, je trouve, le sentiment amoureux: tomber amoureux, la phase de fusion avec l'autre, les premières disputes ou divergences et le besoin ensuite de solitude, de se décoller de l'autre. Sa compagne m'a d'ailleurs un peu énervé par moments avec ces crises de colère et d'hystérie même si l'auteur n'est pas tout blanc dans l'histoire. 

C'est d'ailleurs un point qu'il réussit très bien à mettre en exergue dans son livre: la complexité des rapports avec les autres. L'auteur est quelqu'un qui ne se sent pas bien en société, soit parce qu'il ne sait pas quoi dire ou quand il tente une conversation ça échoue, soit parce qu'il s'en fiche totalement! Je ne sais pas si il est tout à fait honnête quand il se raconte mais je trouve qu'il donne l'image d'un homme compliqué, pas lisse. 

Autre point intéressant: j'ai appris de nombreuses choses sur la Suède et la Norvège. L'auteur, qui est norvégien, nous parle des difficultés qu'il a eu lors de son installation en Suède. Je ne pensais pas qu'il y avait un tel fossé entre ces deux pays voisins. Tout ces petits détails qui nous sont donnés à voir m'ont permis d'en savoir encore plus ces pays nordiques.

Malgré ces éléments positifs, je ressors de cette lecture mitigée car autant j'ai su apprécier certains passages et le style d'écriture autant d'autres moments du livre m'ont ennuyé de façon conséquente...


♥ ♥ ♥ ♥ ♥
  
Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture.


Un mot sur l'auteur:  Né en Norvège en 1968, Karl Ove Knausgaard vit aujourd'hui en Suède avec ses trois enfants. Considérée comme une entreprise unique en littérature, son incroyable autobiographie, divisée en six volumes, l'a fait accéder à une reconnaissance internationale.
 

samedi 6 septembre 2014

L'heure indigo de Kristin Harmel


Date de parution: Septembre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 432 pages
ISBN: 9782207113950 
Titre VO:  The Sweetness of Forgetting
Traduction: Christine Barbaste



Quatrième de couverture:  À Cape Cod, dans le Massachusetts, Hope s’affaire derrière les fourneaux de la pâtisserie familiale. Entre son travail, la rébellion de sa fille adolescente, son récent divorce et ses soucis financiers, elle frôle parfois le surmenage. Hope s’enfonce peu à peu dans la déprime et la résignation. Aussi, quand sa grand-mère Rose lui demande d’aller en France retrouver sa famille disparue pendant la guerre, Hope accepte sans hésiter. Décidée à reprendre sa vie en main, elle s’envole pour Paris en quête de ce passé dont elle ignore tout. Car le temps est compté : atteinte de la maladie d’Alzheimer, la mémoire de Rose faiblit. Pour tout indice, elle a donné à sa petite-fille une simple liste de noms et une adresse.
Kristin Harmel nous embarque avec une émotion et une vitalité rares dans le récit d’une femme qui s’apprête à découvrir le douloureux secret de ses origines, tout en peignant avec finesse et mordant les relations houleuses entre mère et fille. 


Mon avis:   Hope, personnage principal de ce livre, travaille dans la pâtisserie familiale où elle a passé toute son enfance. Elle a divorcé il y a peu du père de sa fille Annie. Au début du livre, elle se sent submergée sur de nombreux points: sa boutique qui bat de l'aile, son rôle de mère avec une ado qui réagit mal à la séparation de ses parents..... Que de choses auxquelles elle doit faire face même si elle ne se sent pas capable. 

Sa mère est morte d'un cancer et il ne lui reste que sa grand-mère qui vit en maison de retraite. Leur relation est vraiment touchante. On comprend que Rose est un pilier important de sa vie et compte encore beaucoup malgré la maladie. En effet, sa grand-mère est atteinte d'Alzheimer et oublie fréquemment sa petite-fille ou son arrière petite-fille qui lui rend aussi visite. 


L'intrigue est prenante car de suite je me suis demandée quels secrets enfouis cachait Rose. Sans trop en révéler non plus, je peux dire que c'est un livre sur la Shoah qui m'a ému. Il y a beaucoup d'émotions dans cette histoire familiale et une grande culpabilité de la part de Rose. Hope devra réussir à trouver le fin mot de l'histoire, notamment avec l'aide de Gavin, un ami sur qui elle peut se reposer. 

J'ai également découvert grâce à ce livre, une facette de la Shoah que je ne connaissais pas avec le sauvetage de juifs par des musulmans. C'est un livre qui traite du lien entre personnes de confession différente et est un appel à la tolérance.

Outre, cet aspect du livre, il comporte également une magnifique histoire d'amour qui a traversé les années. J'en ai eu les larmes aux yeux ! Plein de poésie et de sensibilité dans ce livre! 


En bref, si vous souhaitez lire un livre touchant, allez-y!



♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat. 



Un mot sur l'auteur: Kristin Harmel habite à Orlando, en Floride. Elle est journaliste pour des magazines comme People ou Glamour. L'heure indigo est son deuxième roman publié en France.

mardi 12 août 2014

Rue du bonheur de Anna Fredriksson

Date de parution: Mai 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 432 pages
ISBN: 9782207116180
Titre VO:  Lyckostigen
Traduction: Carine Bruy


Quatrième de couverture:  Mère célibataire, Johanna lutte pour joindre les deux bouts, tandis que son ex-mari, Calle, a refait sa vie loin d’elle. Il a quitté la ville pour s’installer à Stockholm avec sa nouvelle petite amie – la très sophistiquée et cultivée Fanny – et commencer une carrière couronnée de succès.
De son côté, Johanna s’inquiète pour ses filles, dont la plus jeune est le souffre-douleur du collège. Pour ne rien arranger, un patient se suicide dans le centre pour toxicomanes dans lequel elle travaille comme aide-soignante, et Calle refuse désormais de lui verser sa pension alimentaire.
Un beau jour, Johanna gagne vingt millions de couronnes au loto. Sa vie va alors prendre un tout autre chemin. 


Mon avis: Quand j'ai vu la couverture et le résumé de ce livre je m'attendais à avoir un coup de cœur et puis finalement je ressors un peu déçue de ce livre.


Johanna, divorcée de Calle depuis de nombreuses années élève seule ses deux filles Agnès et Sara. Son ex-mari qu'elle croise en coup de vent lorsqu'il vient chercher les filles pour le week-end, a refait sa vie dans la capitale, à Stockholm. Il a emménagé avec Fanny et est devenu dentiste. 

Johanna se plait bien dans sa petite banlieue, Rue du bonheur. Elle travaille comme aide-soignante et se sent utile. Mais tout commence peu à peu à basculer avec le harcèlement que sa fille Sara subit au collège et avec la mort d'un de ses patients d'une overdose. 
Le jour où elle découvre qu'elle a gagné au loto le gros lot, elle décide de faire ses valises et de partir s'installer à Stockholm, dans le même bâtiment que son ex mari!

L'auteur nous offre un roman à plusieurs voix ce qui est assez plaisant. On a tout à tour le point de vue de Johanna, Calle et Fanny. 
Les personnages sont intéressants car assez profond. Johanna a de nombreux questionnements sur sa vie de femme et de mère également; Calle a de sombres secrets qu'il ne souhaite surtout pas extérioriser et Fanny qui n'est pas la petite-amie godiche a laquelle on peut s'attendre mais qui fait preuve de patience et de bon cœur.

Mais, là où j'ai été déçue c'est que j'ai trouvé cette histoire trop linéaire à mon goût. C'est un roman qui traite d'une famille recomposée et de secrets à affronter. Hélas, ce n'est pas suffisant ou alors je n'ai pas accroché plus que ça avec les sujets abordés. Il m'a manqué de la passion, des événements qui bousculent l'ordre des choses...Au final c'est une lecture un peu trop plate pour moi. Chose étonnante car ce roman avait tout pour me plaire.

En bref, une lecture agréable mais qui m'a un peu déçu.

 ♥ ♥ ♥ ♥ ♥

Je tiens à remercier les éditions Denoël pour cette lecture et ce partenariat.


Un mot sur l'auteur: Elle a publié son premier roman en 2011. Scénariste de longue date pour plusieurs productions, elle travaille aussi bien sur des longs métrages que sur des adaptations TV telles que Les Enquêtes de l'inspecteur Wallander, tiré des romans de Henning Mankell (Arte).