Date de parution: Octobre 2014
Éditions: Denoël
Nombre de pages: 128 pages
ISBN: 9782207118009
Titre VO: La strada che va in città
Traduction: Georges Piroué
Quatrième de couverture: Hommage magnifique d’une romancière à une autre, Marie Darrieussecq
salue le don d’observation de Natalia Ginzburg, qui éclate impitoyable
et lucide à chaque ligne.
En Italie dans les années 40, Delia grandit entourée de ses frères et sœurs. Dans la maison crasseuse et trop étroite, où le gramophone joue en boucle le même air entêtant, il n’y a que le vide et l’absence de désir. Alors, pour tromper l’ennui ou pour s’inventer des rêves, Delia emprunte chaque jour la route qui mène à la ville.
L’Italienne Natalia Ginzburg compose un court roman au cordeau, qui se niche au plus près des sentiments humains.
En Italie dans les années 40, Delia grandit entourée de ses frères et sœurs. Dans la maison crasseuse et trop étroite, où le gramophone joue en boucle le même air entêtant, il n’y a que le vide et l’absence de désir. Alors, pour tromper l’ennui ou pour s’inventer des rêves, Delia emprunte chaque jour la route qui mène à la ville.
L’Italienne Natalia Ginzburg compose un court roman au cordeau, qui se niche au plus près des sentiments humains.
Mon avis: Je suis ressortie de cette lecture un peu perplexe. Delia, qui vit à la campagne avec sa famille, dans une certaine pauvreté, rêve de la ville et ne souhaite qu'une chose chaque jour y aller. La ville la fait rêver, au point de se mettre dans une posture particulière et de s'attirer des ennuis.
D'ailleurs, l'ennui est le maître mot de ce roman. Delia n'est intéressée par rien ou si peu. J'ai été étonné de voir à quel point on pouvait vivre une vie si monotone! Car la ville l'intéresse, oui mais peu de temps finalement.
C'est un personnage complexe. Je ne suis pas entrée en empathie avec elle, par moments elle m'agaçait fortement d'ailleurs! Elle a un côté si égocentrique qu'elle fait le mal autour d'elle. Elle vit dans une bulle avec une naïveté apparente mais je ne suis pas sûre qu'il s'agisse bien de naïveté. Elle n'est pas maîtresse de sa vie et ne cherche pas à l'être finalement.
Le style d'écriture est très particulier, c'est ce qui m'a le plus dérangé. L'auteur parle elle-même, à la fin du livre, d'une volonté de traiter ses phrases comme un coup dans la figure. C'est un peu le ressenti que j'ai eu. Elle ne s'étale jamais, il n'y a pas de longueurs ou de temps mort. C'est un bon point mais du coup à vouloir être si concis, j'ai eu la sensation d'une écriture hachée un peu.
En bref, un livre qui se lit très vite mais qui ne m'a pas totalement séduite.
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions Denoël pour ce partenariat et cette lecture
Un mot sur l'auteur: Natalia Ginzburg née Natalia Levi est une écrivain italienne.
Elle fut l'épouse de l'éditeur antifasciste Leone Ginzburg et la mère de l'historien Carlo Ginzburg.
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