Date de parution: Avril 2015
Éditions: Harlequin
Nombre de pages: 390 pages
Titre VO: The Good girl
Quatrième de couverture: « Je la suis depuis plusieurs jours. Je sais où elle fait ses courses,
où elle travaille. Je ne connais pas la couleur de ses yeux ni comment
est son regard quand elle a peur. Mais je le saurai bientôt. » Incapable
de dire non au séduisant et énigmatique inconnu qu’elle vient de
rencontrer dans un bar, Mia Dennett accepte de le suivre jusqu’à chez
lui. Sans savoir qu’elle vient de commettre une grave erreur. Et que
rien, jamais, ne sera plus comme avant.
Mon avis: Un livre a la couverture superbe que la maison d'édition compare au célèbre thriller Les apparences. Tient-il ses promesses ?
Ce thriller débute avec la mère de Mia, Eve qui apprend la disparition de sa fille. Un comportement qui ne lui ressemble pas. Elle qui est bien dans sa vie et ne compte pas son temps consacré à donner des cours d'arts à des élèves en difficultés.
Les chapitres suivant alternent avec les points de vue de Gabe, l'inspecteur en charge de l'affaire et Colin, le ravisseur de Mia. Une construction qui m'a d'emblée séduite. Je suis assez fan de cette alternance en règle générale car elle permet d'en apprendre toujours plus tout en ne s'ennuyant pas.
Le père de la famille Dennett est un juge très réputé et qui tient d'une main de maitre sa famille. Peu importe les fissures internes, il convient de conserver les apparences quoi qu'il en coûte.
Un thriller avec lequel il ne pas s'attendre à beaucoup d'actions ni même à de nombreux retournements de situation. L'ensemble se déroule avec calme, assez lentement tout de même. On se familiarise avec les personnages et leur psychologie propre. Chacun a son passé, ses faiblesses et sa part de faute...
En ce qui concerne, le ravisseur de Mia, Colin, c'est un homme au passé trouble. Il ne faut pas se laisser prendre au jeu des apparences avec lui. Il n'a pas toujours su faire les bons choix mais on peut dire que la vie ne l'a pas gâté non plus. Au final, il ressemble beaucoup à Mia. Une relation qui connaitra une seule fin. Une seule possible et qui sera tragique.
Toute la lumière sur cette affaire se fait dans les toutes dernières pages du livre. Un coup de théâtre ultime qui n'a pas totalement fonctionné avec moi. Pendant ma lecture j'avais eu le temps d’échafauder un certain nombre de dénouement, celui-ci en faisait partie...
Ce thriller m'a intrigué et m'a embarqué tout de même. J'avais envie de connaitre le fin mot de l'histoire et savoir ce qu'il allait arriver à cette fille parfaite.. ou pas.
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Un mot sur l'auteure: Après des études d’arts et d’histoire de la littérature américaine, Mary
Kubica a d’abord été enseignante. Aujourd'hui écrivain à temps plein,
cette passionnée de Dickens et d'Hemingway vit près de Chicago, la ville
dont est originaire Mia, l'héroïne d'"Une fille parfaite".