Date de parution: Août 2015
Éditions: Albin Michel
Nombre de pages: 336 pages
Quatrième de couverture: Isaac, un jeune Africain, est venu aux États-Unis dans le cadre d’un
programme d’échange universitaire. Ni Helen, la jeune assistante sociale
qui tombe amoureuse de lui, ni le lecteur ne connaissent son vrai nom :
il l’a laissé derrière lui, en Ouganda, avec les promesses d’une
révolution réprimée dans le sang par la future dictature, abandonnant
aussi son ami le plus cher.
Mon avis: Un livre dont j'attendais beaucoup, un peu comme Le livre de la rentrée littéraire 2015. Au final c'est une déception pour moi.
Les chapitres de ce livre sont en alternance entre l'histoire d'Isaac et celle d'Helen. Tous les deux se rencontrent lorsque Isaac vient vivre aux États-Unis. Au départ, Helen est son assistante sociale et celle qui lui permet d'agir au quotidien dans ce pays dont il ne connait pas les codes. Puis peu à peu une romance d'amorce entre eux deux.
Isaac nous raconte ce qu'il a vécu dans son pays et la guerre qui l'a poussé à venir vivre aux États-Unis. De son amitié avec un jeune homme qu'il a perdu à son incompréhension face à l'horreur, Isaac nous conte tout. Sauf que malheureusement ce personnage est bien trop insaisissable pour moi. Je n'ai pas du tout su le cerner. Que ce soit dans son passé en Afrique ou aux États-Unis j'ai eu la sensation qu'il ne maîtrisait jamais rien. Quelqu'un de vraiment très passif en somme et hélas, pas très intéressant car les pensées profondes de ce personnage ne nous sont pas livrées...
Helen, qui, quant à elle, nous livre les détails de son histoire d'amour naissante avec Isaac m'a touchée dans ses propos face au racisme. En effet, sa romance est tout sauf simple à vivre dans un pays où la ségrégation battait son plein il y a encore peu de temps. En cela, on se rend bien compte à quel point un homme peut être empêcher de vivre comme il le souhaite que ce soit dans son pays d'origine ou celui d'accueil.
Malgré l'importance de ces thèmes abordés, je suis restée très en surface. Je n'ai pu entrer véritablement dans ce roman et ressentir de véritables émotions. Les personnages ne se livrent pas assez et ils manquent de relief à mon sens. De plus le manque de dialogue, rajouté à cela, ne donne pas la sensation de lire quelque chose de vivant. Je ne sais pas si je suis très claire mais tout est trop passif dans ce livre. Trop de descriptions, pas assez d'actions et d'interactions entre les personnages. C'est donc une lecture mitigée.
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions Albin Michel pour cette lecture et ce partenariat.
Un mot sur l'auteur: Né à Addis Abeba, Dinaw Mengestu et sa famille ont fui l'Éthiopie pour
échapper à la tourmente de la révolution, avant de s'installer aux
États-Unis. Il vit aujourd’hui à Paris, tout en continuant à enseigner aux
États-Unis. Diplômé de la Columbia University, Dinaw Mengestu a écrit
pour de grands magazines américains dont Harper's et Rolling Stone.
Dommage, pour ma part j'ai adoré ^^
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