mardi 26 avril 2016

Nature morte aux miettes de pain de Anna Quindlen

Date de parution: Mars 2016
Éditions: Belfond
Nombre de pages: 230 pages

Quatrième de couverture :  Quitter New York : l'idée n'emballe pas Rebecca Winter, mais la photographe n'a plus le choix. Une carrière au point mort, des parents malades, un fils dont elle assume chaque déboire : Rebecca doit partir à la campagne, essayer de faire des économies en attendant de renouer avec le succès rencontré trente ans plus tôt, avec sa célèbre photo, Nature morte aux miettes de pain. Seule dans ce cottage, plus proche de la cabane de jardin que d'une vraie maison, Rebecca panique : un raton laveur dans le grenier, ce toit qui prend l'eau ? Pourra-t-elle jamais survivre en province ? Mais bientôt, la farouche Rebecca se découvre de nouveaux amis : Sarah, la bavarde et sympathique pâtissière ; Jim, le charpentier ornithologue, qu'elle assiste dans ses observations de rapaces. Un homme de quarante ans, très secret, doté d'un magnétisme formidable auquel Rebecca n'est pas insensible. Et au contact de cette nature splendide, l'inspiration ne tarde pas à refaire surface...
Et si à soixante ans, Rebecca pouvait encore se faire surprendre par la vie ? Et s'il ne tenait qu'à elle de lever la tête de son objectif, de sortir de cette Nature morte qui la retient prisonnière, d'oser s'ouvrir à nouveau à la vie ?



Mon avis:  Rebecca est une femme de soixante ans qui ne sait plus très bien qui elle est. Après avoir connu un grand succès en tant que photographe et toute la reconnaissance qui l'accompagne, l'inspiration l'a quittée. Tout comme son mari d'ailleurs. Les deux sont peut-être liés. Quand elle décide de louer une maison à la campagne loin de l'agitation new-yorkaise elle ne s'attend pas à autant de changement et de remise en question. Tout cela va l’amener à rencontrer des personnes qui ne la reconnaissent pas et qui vont apprendre à l'apprécier pour la personne qu'elle est réellement. Un cheminement s'opère et elle se réconcilie peu à peu avec elle-même. 

Pendant la majeure partie de ma lecture je dois avouer m'être ennuyée. Je suis totalement restée en surface et je ne suis pas entrée en empathie avec Rebecca. Pourtant l'auteur nourrit son personnage et nous livre une partie de son monde intérieur mais il m'a manqué le côté attachant. En réalité Rebecca ne sait plus qui elle est mais moi non plus je ne le sais pas. Assez étrange comme sensation alors que tout le long du roman nous avons ses pensées, ses émotions... et j'ai comme l'impression que rien de tout cela ne m'a atteint ou touché. De plus, ce livre est assez plat ce qui a alimenté d'autant plus mon sentiment d'ennui. Certains lui trouveront un côté apaisant mais ce ne fut pas mon cas. Il n'y a certes pas d'actions ou très peu mais l'intrigue en elle-même manque d'intérêt. 

Le dénouement n'a rien d'étonnant et Rebecca revoit sa façon de concevoir le métier de photographe grâce à ces nouvelles rencontres. Le style d'écriture de l'auteur est plutôt plaisant mais les interventions qu'elle effectue dans son livre avec des parenthèses et ce, de façon récurrente m'a lassé. 

En bref, je suis totalement passée à côté de ce livre. Mais, je me suis tout de même demandé si avec quelques années de plus je me serai plus identifiée à l’héroïne ou à ce qu'elle peut ressentir. Je n'ai pas la réponse mais ça peut être le cas.  

 ♥ ♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions Belfond pour cette lecture et ce partenariat.



 



3 commentaires:

  1. Il avait l'air bien mais je passe mon tour, je pense qu'il plairait à un lectorat plus âgé !

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  2. oh bah je vais tellement passer mon chemin :D

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  3. C'est dommage que ça ait été une déception. Perso je ne pense pas accrocher avec l'héroïne pour la simple raison qu'elle a la soixantaine et que je n'ai jamais tellement accroché avec les héros de plus de 40 ans. Ou peu. Et puis si en plus y'a peu d'action, je vais éviter de me plonger dedans ! :o

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