samedi 28 décembre 2013

Il faut qu'on parle de Kevin de Lionel Shriver

Date de Parution: 2006 (Édition Belfond)
Édition: J'ai Lu
Nombres de Pages: 608 pages
ISBN:  2290003239
Titre original: We need to talk about Kevin

Résumé:  La veille de ses seize ans, Kevin se livre à un massacre sanglant dans son lycée. Détruite par ce drame, Eva, sa mère, entame avec son époux une correspondance poignante pour comprendre cet enfant qui, depuis sa naissance, s'acharne à faire le mal. Des humiliations imposées à sa sœur aux cruautés infligées à ses camarades, elle retrace l'itinéraire meurtrier de son fils.

Mon avis: Un livre dont je vais me souvenir pendant un long moment! On ne referme pas ce livre dans le même état d'esprit dans lequel on l'a ouvert! C'est un livre très paradoxal :  autant j'ai aimé le style d'écriture de Shriver autant j'ai détesté l'intrigue; enfin plutôt le personnage de Kevin...
Un récit qui fait froid dans le dos comme j'en ai rarement lu!  

Le roman se compose d'une succession de lettres que la mère de cet adolescent envoie à son mari. Dans ses lettres elle tente de comprendre comment son fils a pu arriver à commettre cette tragédie. Est-ce que, dès la petite enfance, il y avait des signes avant coureurs? Au travers de ses souvenirs elle retrace sa vie de célibataire épanouie dans son travail et dans son couple. Puis son désir tardif d'enfant, la naissance de Kevin, les chamboulements qui ont suivi...

Le dénouement du roman nous amène vers l'ultime tragédie à laquelle je ne m'attendais pas au départ. La cruauté de Kevin est à son comble. Son manque de remords, voire de conscience , de ses actes m'a terrifié.

Ce livre est empreint d'un réalisme qui m'a glacé le sang et mené par la plume plus que maîtrisée de Lionel Shriver. On est embarqué dans cette histoire qu'on le veuille ou non, un peu comme sa mère... Cependant, je lirais avec grand plaisir d'autres romans de cette auteure.

Un mot sur l'auteure:  Née en 1957, Lionel Shriver est diplômée de Columbia. Il faut qu'on parle de Kevin est son septième roman, récompensé du prestigieux Orange Prize 2005, et a connu en Angleterre un succès retentissant. 

Citation"On ne peut atteindre quelqu'un que s'il possède une conscience. On ne peut punir quelqu'un que s'il a des espoirs que l'on peut contrarier, ou des attachements que l'on peut rompre ; quelqu'un qui se soucie de ce que l'on pense de lui. On ne peut punir que des gens qui ont déjà un tout petit peu quelque chose de bon en eux."



Ma note: 5/5
Un coup de cœur malgré la noirceur de ce roman.


Livre lu notamment dans le cadre du baby-challenge drame sur Llivraddict.


7 commentaires:

  1. Ah je ne connais pas du tout, mais c'est vrai que le résumé fait froid dans le dos :S

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  2. Même si ce n'est pas du tout mon type de lecture, je pense que je lirai ce roman par curiosité...

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    1. Il est vraiment bien écrit et malgré l'histoire très dure j'ai vraiment aimé donc je te le conseille :)

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  3. Oh je connaissais pas du tout !!! C'est EXACTEMENT le genre de livres que j'adore. Merci, merci, merci pour la découverte, il rejoint de ce pas ma WL. J'espère vraiment pouvoir le lire bientôt. Il a l'air awesome ! :D

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    1. Oh oui, plus que ça même! Hâte d'avoir ton avis dessus alors :)

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  4. Comme toi, j'ai passé un très bon moment avec ce roman, il m'a vraiment fasciné par son horreur... Je me demandais vraiment combien de temps allait mettre le père de Kévin pour voir réellement qui est son fils.

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Merci pour votre passage sur le blog!