Date de parution: Août 2012
Édition: Noyelles
Nombre de pages: 453 pages
ISBN: 2081283743
Quatrième de couverture: Entre son ex-femme dont il est toujours amoureux, ses enfants qui lui
manquent, son frère qui le somme de partir s occuper de ses parents «
pour une fois », son père ouvrier qui s apprête à voter FN et le tsunami
qui ravage un Japon où il a vécu les meilleurs moments de sa vie, tout
semble pousser Paul Steiner aux lisières de sa propre existence. De
retour dans la banlieue de son enfance, il va se confronter au monde qui
l a fondé et qu il a fui. En quelques semaines et autant de rencontres,
c est à un véritable état des lieux personnel, social et culturel qu il
se livre, porté par l espoir de trouver, enfin, sa place.Dans ce roman
ample et percutant, Olivier Adam embrasse dans un même souffle le destin
d un homme et le portrait d une certaine France, à la périphérie d
elle-même.
Mon avis: Paul Steiner, le héros de ce roman se retrouve obligé de rendre visite à ses parents et son frère. Chose qu'il ne fait que quelques fois par an et à contre-coeur. Il retourne donc dans la maison de son enfance, erre dans la ville qu'il a bien connu jadis et retrouve d'anciens camarades de classe ou des amis.
L'occasion est donc de faire un point sur un certains nombres de choses et d'essayer de comprendre. Comprendre pourquoi il s'est toujours senti si étranger à cette ville, au lien qui l'unit à ses parents. La raison pour laquelle il a fuit à l'autre bout de la France avec femme et enfants.
C'est un roman intimiste où un homme tente de comprendre ce qui l'a façonné en tant qu'adulte parfois à côtés de ses pompes, aux limites de l'alcoolisme où l'écriture de ses livres est la seule échappatoire qu'il connaisse.
A de nombreuses reprises je me suis demandé où s'arrêtait la fiction et quels pouvaient être les éléments autobiographiques. Mon intuition est tenté de me dire qu'ils sont nombreux et peu importe au final ce qui est intéressant c'est le cheminement qui se fait dans la tête de cet homme qui a passé sa vie a fuir.
L'écriture est fluide, simple et sans concession. Le héros est un anti-héros. L'auteur n'épargne rien à son personnage et n'hésite pas à le montrer tel qui l'est ou tel qu'il se pense.
C'est le premier livre d'Olivier Adam que je lis et j'ai été frappé dès le début par certains passages sans aucune ponctuation: ni points, ni virgules. On comprend alors que le narrateur écrit comme il parle, tout plongé qu'il est dans ses pensées.
Cependant, même si j'ai su apprécié ce livre, j'ai trouvé par moments des passages un peu long. Certaines rencontres d'anciens camarades...ne m'ont pas forcément intéressée plus que cela.
Je suis tout de même curieuse de lire d'autres livres de l'auteur.
Citation: "J’écrivais pour me tenir en vie, pour ne pas chuter. J’écrivais parce
que c’était la seule manière que j’avais trouvée d’habiter le monde."
Un mot sur l'auteur: Olivier Adam suit des études de gestion d'entreprises culturelles puis,
après un "trou noir" de quelques années où il commence à écrire, il
participe en 1999 à la création du festival littéraire "Les
correspondances de Manosque".
En 2000, Olivier Adam publie aux éditions du Dilettante son premier roman, "Je vais bien ne t'en fais pas".
Mon appréciation: 3,5/5
Oui j'y ai moi aussi trouvé quelques longueurs et des anecdores qui n'avaient pas lieu d'être mais je suis malgré tout restée hypnotisée par ce personnage sombre. Je lirais bien encore un roman de cet auteur ! :)
RépondreSupprimerJe suis d'accord avec toi, malgré ces longueurs par moments j'ai apprécié ce livre aussi. Je pense également lire un autre livre de l'auteur :)
SupprimerJe reviens sur le commentaire que j'avais laissé il y a 3 ans. J'ai pas changé d'avis, c'était hypnotisant mais long... et puis je ne me suis pas laissée tentée par un autre roman de l'auteur... :p
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