lundi 27 juillet 2015

La lettre de Queenie de Rachel Joyce

Date de parution: Juin 2015
Éditions: XO
Nombre de pages: 346 pages

Quatrième de couverture:  Le roman inoubliable de ceux qu'on aime et qu'on laisse partir .
Vingt ans que leurs chemins s'étaient séparés. Il a suffi d'une lettre de Queenie, lui annonçant qu'elle allait mourir, pour qu'Harold Fry décide de la retrouver. Alors qu'il traverse, à pied, l'Angleterre, Queenie, de son côté, redoute les retrouvailles. Comment lui faire face ? Comment lui dire ce qu'elle cache depuis tant d'années ? Queenie lui écrit une seconde lettre. Elle lui raconte toute l'histoire. Cette fois-ci, pas de mensonges. Il est temps pour elle de lever le voile et de se libérer de cette culpabilité qui la ronge. Mais qu'a-t-il bien pu se passer, il y a vingt ans, dans cette petite ville du sud de l'Angleterre, pour qu'elle veuille la quitter et ne jamais y revenir ? 

Mon avis: Moi qui avait eu un coup de cœur pour La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry... j'ai été plus que ravie de découvrir ce nouveau roman de l'auteure.

Ce n'est pas une suite à proprement parler de son précédent livre mais plutôt le roman de Queenie. Dans le précédent roman, Harold débute son périple grâce à une lettre de Queenie qui lui annonce qu'elle est malade. Toute sa longue marche n'a pour but que de la revoir avant sa mort. 
Ici c'est Queenie qui a la parole. Personnage très discret et pourtant important parce qu'elle a déclenché. Queenie nous raconte son enfance, ses amours déçus, sa rencontre avec Harold et David, son fils. Un lien qui se tisse à travers le travail que partage Harold et Queenie mais qui va se révéler être plus profond. Seulement, David, au fil des pages, s’immisce entre eux. Je n'en dirais pas plus là-dessus car l'essentiel du livre repose sur ce triangle et le rôle qu'a pu y jouer chacun. A noter que les passages concernant David ne sont pas ceux qui m'ont le plus plu. David qui souffre et se suicide (ce que l'on découvre déjà dans le précédent livre) et qui n'est pas montré sous son meilleur jour ici. Une souffrance que l'on comprend mais qui amène des sentiments ambivalents pour ce jeune homme très complexe.

Un roman d'une grande sensibilité une fois de plus. L'auteure m'a charmée avec son style d'écriture, très anglais: délicat et raffiné. J'ai vraiment passé un très bon moment. De plus, suivre Queenie s'est révélé être intéressant, aussi bien dans ses souvenirs que dans le présent, avec les sœurs qui prennent soin d'elle et des autres patients. Un panel de personnage auquel on s'attache. C'est très humain mais également triste car même si le cancer de Queenie n'est pas explicitement mentionné, on comprend qu'elle souffre d'une terrible maladie. Maladie qui emporte tous ses amis peu à peu...
Enfin, le dénouement est inattendu et m'a cueilli! Parfois, l'important n'est pas ce qui est réel mais ce que nous percevons comme tel... Un très bon roman de l'auteure. 

♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions XO pour cette lecture et ce partenariat.

Un mot sur l'auteure:  Rachel Joyce vit en Angleterre, dans une ferme du Gloucestershire, avec sa famille. Elle a été pendant plus de vingt ans scénariste pour la radio, le théâtre et la télévision, et comédienne de théâtre, récompensée par de nombreux prix.



1 commentaire:

Merci pour votre passage sur le blog!