Date de parution : Mai 2016
Editions : Nil
Nombre de pages : 631 pages
Quatrième de couverture : Été 1914, dans la campagne anglaise. La gentry de Rye reçoit pour un pique-nique sur le gazon fraîchement tondu. Les ombrelles et les chapeaux sont de sortie et c'est l'occasion pour Beatrice Nash, 23 ans, récemment débarquée dans la petite ville pour y prendre le poste de professeur de latin, de faire plus ample connaissance avec toutes les personnalités locales. Béatrice est orpheline de mère, et a grandi auprès de son père, un universitaire qu'elle a accompagné dans ses voyages et secondé dans ses travaux. Décédé un an plus tôt, il l'a laissée sous la tutelle de sa famille bien-pensante dont elle tente de s'émanciper en gagnant sa vie Elle est chaperonnée à Rye par Agatha Kent, une Anglaise excentrique comme on les aime, avec une bonne dose d'humour, quelques idées progressistes et une grande habileté diplomatique. Agatha a deux neveux : Daniel, qui rêve de lancer un journal de poésie à Paris, et son cousin Hugh, timide étudiant en médecine, qui courtise la fille un peu écervelée de son patron. Tous deux adoptent d'emblée la nouvelle venue. Et bientôt Hugh rougit un peu trop souvent en compagnie de Beatrice. Mais elle veut rester célibataire et devenir écrivain : deux choix difficiles pour une jeune fille instruite et sans le sou dans la société misogyne et conservatrice de ce début du siècle. L'entrée en guerre de la Grande-Bretagne va bouleverser ses projets et ceux de l'ensemble de la petite communauté, à tous les niveaux de l'échelle sociale. Des réfugiés belges sont recueillis et les hommes s'engagent : Daniel, le colonel Wheaton et son fils, Snout, le petit-fils des tsiganes qui vivent en marge de la ville, et Hugh, que Béatrice voit partir avec un sentiment qu'elle peine encore à nommer...
Mon avis : Hugh et Daniel sont la moelle épinière de ce roman. Deux cousins très différents mais aussi complémentaires. Hugh est un jeune homme sérieux qui souhaite devenir chirurgien tandis que Daniel est un jeune homme amoureux des mots et des belles lettres, un tantinet rêveur. Un duo sympathique et avec leur tante Agatha ils forment une famille à laquelle on s'attache.
Béatrice, une jeune fille qui souhaite devenir institutrice et refuse toute vie amoureuse trouve une jolie place au sein de cette famille. J'ai aimé suivre leur vie au jour le jour même si l'auteur nous emmène dans une Angleterre aristocrate, pas forcément représentative de toutes les couches sociales. La guerre change tout et face à une possible mort de ses neveux partis au front, Agatha n'est plus la même. Elle est rongée par l'angoisse et la peur.
Un roman bien écrit et plaisant à lire malgré un manque cruel d'action. C'est un roman historique avec lequel il ne faut pas s'attendre à l'apparition d'événements multiples mais plutôt comme un portrait d'une certaine classe sociale pendant la Première Guerre Mondiale en Angleterre. La fin est touchante bien que quelque peu attendue. C'est tout de même un roman avec lequel j'ai passé un bon moment et qui est agréable.
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Je tiens à remercier les éditions Robert Laffont pour cette lecture et ce partenariat.
Ça a l'air plutôt sympathique, je l'avais repéré à sa sortie!
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