La perle et la coquille de Nadia Hashimi

Date de parution: Juin 2015

Éditions: Milady

Nombre de pages : 432 pages

 

Quatrième de couverture : Kaboul, 2007 : les Talibans font la loi dans les rues. Avec un père toxicomane et sans frère, Rahima et ses sœurs ne peuvent quitter la maison. Leur seul espoir réside dans la tradition des bacha posh, qui permettra à la jeune Rahima de se travestir jusqu'à ce qu'elle soit en âge de se marier. Elle jouit alors d'une liberté qui va la transformer à jamais, comme le fit, un siècle plus tôt, son ancêtre Shekiba. Les destinées de ces deux femmes se font écho, et permettent une exploration captivante de la condition féminine en Afghanistan.

 

Mon avis : L'auteur  réunit et retrace avec ce roman deux destins de femmes à deux époques différentes en Afghanistan. Leurs histoires se ressemblent beaucoup et Nadia Hashimi avec son travail narratif entremêlent leurs vécus et,  peu à peu l'ancêtre Shekiba prend plus de place et continue de vivre à travers Rahima. Un roman qui traite de la condition des femmes qui sont les objets de leurs maris et ne bénéficient d'aucune liberté jusqu'à devenir esclave. Le prix de la liberté est bien trop élevé et plus d'une meurt en tentant de l'acquérir. En bref, la femme n'est pas considérée et sa seule préoccupation est de mettre au monde un garçon le plus vite possible et de s'occuper de sa famille. En cela, j'ai trouvé que le livre de Nadia Hashimi n'avait rien de plus que d'autres livres dans le même genre (Le voile de Téhéran...). Là, où l'auteur m'a plus séduite est dans la façon dont elle traite ses deux histoires: sous forme de conte ce qui donne un côté enchanteur très agréable. Sans cela ce roman ne m'aurait pas autant plu. 

Pour finir,  j'ai aimé globalement cette lecture qui nous montre à quel point rien n'est encore acquis pour les femmes et ce, d'autant plus selon les régions du monde. 

 

  

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