Date de parution: Mars 2015
Éditions: Robert Laffont
Nombre de pages: 466 pages
Quatrième de couverture: Longues distances que celles qui séparent désormais Subhash et Udayan,
frères à la ressemblance physique troublante, tous deux brillants élèves
originaires d'un quartier modeste de Calcutta. Tandis que l'aîné,
Subhash, introverti et respectueux des us et coutumes, choisit de
poursuivre ses études aux États-Unis, son cadet, Udayan, exubérant et
rebelle à l'ordre établi, décide de rester en Inde pour enseigner dans
un lycée technique. Par-delà les océans, leur correspondance finit par
s'espacer. Jusqu'au jour où Subhash reçoit un message qui va bouleverser
sa vie.
Mon avis: Voilà un livre complexe et avec beaucoup de nuances que nous livre l'auteure. Le côté humain est relevé et souligné sur fond de révolution indienne. Udayan et Subbash sont deux frères qui vivent en Inde et qui sont très proches l'un de l'autre. Seulement quand la Révolution éclate les choses se compliquent et leurs rapports sont un peu moins harmonieux. La distance s'accentue encore davantage avec le départ de Subbash aux États-Unis où il décide de terminer ses études. Quelques années plus tard une lettre va l'obliger à retourner au pays et à assumer les actes de son frère, très engagé dans la Révolution.
L'auteure explore les rapports entre membres d'une même famille dans un pays encore très traditionnel. La culpabilité, le deuil, l'obligation et le renoncement sont autant de thèmes abordés dans ce roman. J'avais très envie de découvrir cette auteure primée mais au final je n'ai que peu accroché avec ce livre. Le style de narration est assez particulier. Il y a un côté froid, sans sentiment aucun dans ce qu'elle nous livre. La distance n'est donc pas seulement dans le titre... De plus, la Révolution indienne prend racine avec mouvement difficile à appréhender pour moi: le marxisme-léninisme. Ajoutons à cela des références à la philosophie et je peux conclure que je me suis sentie perdue durant ma lecture. Des mots plus simples auraient été préférables. Enfin, l'auteure signe avec ce roman un livre assez mélancolique. Je l'ai lu cet été pendant mes vacances et effectivement ce n'est pas une bonne lecture pour cette époque de l'année. Ça m'a un peu filer le bourdon à vrai dire.Au final, une lecture plutôt laborieuse pour moi.
♥ ♥ ♥ ♥ ♥
Je tiens à remercier les éditions Robert Laffont pour cette lecture et ce partenariat.
Un mot sur l'auteure: Née à Londres de parents bengalis, Jhumpa Lahiri a grandi ensuite à Rhode Island. Elle suit des études de littérature anglaise et de littérature comparée à
l'université de Boston, avant de s'installer à New York avec son mari.
Elle obtient le Prix Pulitzer en 2000 pour son premier livre L'Interprète des maladies (1999, Interpreter of Maladies).
Oh mince alors, ça me fait un peu peur du coup. Le sujet avait l'air intéressant mais si l'écriture pose problème, c'est dommage.
RépondreSupprimerIl faut que je le sorte de ma PAL ! :)
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